OY

Suisse / Allemagne | live

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OY: Joy Frempong au chant et aux samplers, Melody Dream à la batterie et aux synthétiseurs.
Leur première apparition sur scène en duo remonte à 2012, deux ans après la sortie du premier album, «First Box Then Walk», 26 chansons comme autant de miniatures racontant chacune un souvenir d’enfance confié par leur entourage. Déjà, le travail en studio exhalait des floraisons musicales étonnantes, électronique, pop, hip-hop, le chant comme un appel solennel et révolté, pétri d’humour et de fantaisie.  De Barcelone à Brighton, de Zurich à Paris, le duo helvétique, installé à Berlin, est programmé partout en Europe, dans les clubs comme dans les festivals, MaMA, Eurockéennes, Eurosonic, Transmusicales, Montreux Jazz Festival et The Great Escape Festival.
En 2014 paraît le deuxième album, «Kokokyinaka», rebaptisé «No Problem Saloon» pour sa sortie sur le label de référence Crammed Discs. Joy Frempong parcourt l’Afrique pour y enregistrer des sons. Les tambours roulent sous le pas léger de la chanteuse, la chanson «Market Place» confronte la violence postcoloniale aux réalités locales, aux rêves des gens,
ici les conversations ironiques des «vieux» sur un sujet ô combien tabou ailleurs, la mort.

En 2016, OY décide de raconter plus en profondeur le mouvement perpétuel qui fonde l’humanité depuis la nuit des temps: les migrations. «Space Diaspora» puise dans la science-fiction matière à nourrir ses visions: «Et si nous débarquions sur une planète nouvelle, où les règles et les lois changent tout le temps? Par exemple, on y trouverait des musées, mais ce serait pour que chacun et chacune transforment à sa guise les œuvres exposées.» OY chante «Transhuman» et la musique procure de la joie, laissant poindre dans les fondements une matière autrement plus sombre, inquiétante.

Un quatrième album arrive en 2022, parution à l’automne. Le premier single donne déjà le ton, «Place des Clichés», hip-hop et musique arabe croisés, pour dénoncer le racisme et les inégalités dont se nourrissent les sociétés occidentales. En réponse à quoi, OY veut célébrer la plus belle des diversités: «Nos identités sont une compilation de classe et de genre, de
couleur et de passion.» OY se fait le miroir du monde qu’il aime, lorsque les peuples et leur culture restent libres de leur mouvement.

Leur album précédent, « une synthèse réfléchie et élégante d’électronica, hip hop et pop » (Mojo, UK), puisait une partie de sa matière première dans des sons et proverbes récoltés lors d’un voyage en Afrique, utilisés pour créer une musique « excentrique, nomade et saturée de couleurs » (les Inrocks).

Cette fois, avec leur album « Space Diaspora », OY sont carrément partis dans l’espace, durant un voyage qui les a accidentellement projetés dans le futur, sur une planète habitée et terra-formée par des Terriens, dénommée « Space Diaspora ». OY y découvrent des mœurs étranges, des pratiques politiques et artistiques inconnues, des sons inouïs, dont ils s’inspirent dès leur retour pour créer ce nouvel album. Cette parabole en forme de voyage loufoque (entre Méliès et Jonathan Swift) est un cadre qui permet à OY de donner la pleine mesure de son talent polymorphe, et de créer un opus inspiré, chatoyant, fantaisiste, regorgeant des mélodies entêtantes portées par la formidable voix de Joy Frempong et son « flow fougueux, gorgé de soul et d’humour » (Télérama).

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