Portrait de Marine Leca

Responsable de Production

Tu vas comment ?
« Ce fut une année bien complexe…
Maintenant on essaie de s’adapter à la situation en réfléchissant à de nouvelles propositions, en faisant des compromis, en profitant de ce temps pour travailler sur de nouveaux enjeux, pour revenir encore plus motivée et bienveillant envers le public qui nous entoure. »

Tu fais quoi chez Bi:Pole ? 
« Je dirige la production du Festival Le Bon Air et du Forward Bass Culture Festival (Anciennement Télérama Dub Festival), puis en parallèle je m’occupe d’organiser les tournées de nos artistes et de m’assurer que tout se passe au mieux ! »

Tu viens d’où ?
« Originaire d’un joli petit village corse, j’ai grandi en région Parisienne (92i) mais l’appel du Sud fut plus fort que moi et je suis donc redescendue y vivre il y a 4 ans. Je crois que je suis plutôt acceptée comme Marseillaise maintenant ! »

Tu fais ce métier depuis combien de temps ?
« Depuis 7 ans maintenant. »

Tu as fait quoi avant ?
« 
J’ai pas mal vadrouillé en passant par la Cité de la Musique à Paris, par la mythique salle de concert La Péniche à Lille, par le Festival Banlieues Bleues à Pantin, par le Festival Mutek à Montréal pour enfin poser mes valises à Marseille chez Bi:Pole depuis maintenant 4 ans. »

Le concert/dj set/festival qui t’a le plus marqué?
« J’ai la chance de travailler sur la tournée de Leroy Burgess, l’un des artistes les plus secrètement adulés par les producteurs de chicago-house, soulful house et les diggers de disco du monde entier.Je me souviendrai toujours de la première fois que j’ai vu le live avec le band, c’était au Worldwide Festival à Sète en Juin 2019 dans cet endroit magnifique qui est le Théâtre de la Mer.

I-D en a fait un article qui résume parfaitement cette soirée :
« le public du Worldwide Festival a été le témoin privilégié de l’énergie folle d’un homme et de ses musiciens. Eux sont français, plutôt jeunes et fringants ; lui est américain, a 50 ans de carrière au compteur et tient la cadence, chante debout, galvanise à la James Brown, s’assoit au clavier pour laisser briller ses choristes et dépose régulièrement un mot reconnaissant pour Dieu. Le tout avec une aisance qui transpire l’expérience, malgré la chaleur caniculaire qui étourdit la ville du Sud de la France.  Cette armée d’un seul homme s’appelle Leroy Burgess. »

Une anecdote ?
« Il y en a des tas… mais j’en retiendrai une qui à faillit marquer un tournant tragique pour le festival Le Bon Air !
Edition 2018, dernière réunion d’équipe avant l’ouverture des portes on est sur les starting block et là, j’avale (je ne sais comment) le bouchon de mon stylo bic et je m’étouffe avec.
Après une heure avec les pompiers (qui draguent mon acolyte Alexandra Magnanimi) au lieu de me soigner = plus de peur que de mal je m’en tire avec une extinction de voix qui durera plusieurs jours, mais je vous laisse imaginer mes interventions au talkie-walkie sans voix ce fut une longue longue nuit ! » 

Ton coup de ❤️  du moment ?
« En ce moment j’aime beaucoup le trio délirant de Murman Tsuladze ! »